Islande État unitaire
ISLANDE | / HISTORIQUE |
Historique et évolutions
L’Islande est une République à semi-présidentiel, qui a adopté une Constitution le 17 juin 1944.
Le pays a connu une domination de la Norvège puis du Danemark (Traité de Kiel 1814).
La Constitution de 1918 fait de l’Islande un État indépendant en union personnelle avec le Danemark. Lors de la Seconde Guerre mondiale, sa position géographique confère au pays une valeur stratégique considérable. Les Britanniques occupent l’île à titre de défense (10 mai 1940) ; les Américains les remplacent en 1941.
À la suite du plébiscite du 23 mai 1944, l’Islande devient une République indépendante le 17 juin 1944.
Géographiquement plus proche du continent américain de par sa proximité avec le Groenland, le pays est rattaché culturellement et historiquement à l’Europe. Sa capitale, et plus grande ville, est Reykjavik. La langue nationale, l’islandais, est parlé par la quasi-totalité des habitants et a le statut de langue officielle depuis juin 2011.
Après la Seconde Guerre mondiale, l’Islande s’engage aux côtés des Occidentaux puis développe une politique de neutralité. Sur le plan intérieur, le bon fonctionnement démocratique amène au pouvoir des gouvernements de coalition souvent en alternance centre gauche/centre droit. Seule l’inflation trouble parfois le bien-être d’une population dont le niveau de vie est élevé.
À partir de septembre 2008, l’Islande est l’un des pays d’Europe les plus directement et durement touchés par la crise financière internationale en raison du poids de son système bancaire dans l’économie nationale. À l’effondrement de ce dernier, s’ajoutent la dépréciation d’environ 60 % de la couronne islandaise, l’explosion de l’inflation et l’insolvabilité des ménages et des entreprises. La crise financière s’étend rapidement à l’ensemble de l’économie qui entre en récession (- 6,6 % en 2009) tandis que le taux de chômage bondit de 1 % à 8 %. Les trois principales banques du pays, Glitnir, Landsbanki et Kaupthing, doivent ainsi être nationalisées, les mouvements de capitaux strictement contrôlés et le gouvernement faire appel à l’aide du Fonds monétaire international (FMI).