Albanie État unitaire

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Les principales réformes

Les communes et municipalités albanaises ont connu ces dernières années des transferts de compétences renforçant leur poids.

Une réforme territoriale d’ores et déjà appliquée prévoit un transfert de certaines compétences au profit des municipalités et des communes. Cela concerne la distribution de l’eau, la gestion des déchets et la gestion des forêts. L’échelon local est alors renforcé, conformément à une volonté d’intégration plus forte du pays au niveau européen.

Parallèlement à cela, et même si les autorités locales et régionales du pays ne semblent pas subir de conséquences trop importantes en raison de la crise économique et financière, les collectivités territoriales du pays mettent généralement en place des programmes de rationalisation des activités, d’amélioration de l’efficacité et de réduction des coûts. Par ailleurs, le gouvernement tente d’encourager les coopérations intercommunales, solution de plus en plus privilégiée par les communes et les municipalités pour la gestion de certains services publics locaux.

En 2015, une importante réforme territoriale a réduit le nombre de municipalités de 373 à 61. Celles-ci rassemblent 72 villes et 2 80 villages. Les représentants des pouvoirs locaux sont élus pour trois ans. Les préfets sont nommés par le Conseil des ministres. La ville de Tirana possède un statut particulier. Elle est composée en 24 unités administratives. Les droits fondamentaux sont du niveau d’exigence européen. Ne disposant pas de Tribunal administratif, l’Albanie a créé la notion d’avocat du peuple qui est le défenseur des droits du citoyen face à l’administration publique.

L’autonomie locale en Albanie :

Les réformes menées renforcent l’autonomie des autorités locales et régionales grâce à de nouvelles compétences, tout en permettant à celles-ci de remplir au mieux leurs missions avec des transferts financiers suffisants. Le pays cherche également à se mettre en conformité avec les principes européens liés au principe de subsidiarité et à l’autonomie locale.

 

LES PRINCIPALES RÉFORMES
  • Le processus de décentralisation a débuté en 2000 avec l’adoption de la « Stratégie de décentralisation » restructurant le territoire en Régions, en Municipalités et en Communes
  • Adoption de la « Stratégie intersectorielle pour le développement régional » en 2007, qui reste encore à mettre en œuvre
  • 2015, Réforme territoriale et nouvelles compétences aux municipalités : réduit le nombre de municipalités de 373 à 61